Maths au collège

Calculs



Nombres

Emploi du mot relatif,

 Quand on compare, évalue quelque chose,on le fait  par rapport à un point de comparaison, de référence qui a pour valeur zéro. prenons quelques exemples.

  1. dans un ascenseur le rez de chaussée est noté souvent 0, les étages en dessous -1,-2,... -5, les étages supérieurs +1, +2, +3, ETC
  2. Pour positionner  un point sur terre on indique sa position par rapport au niveau de la mer, le Mont blanc est à + 4809m , la fosse des Marianes est à - 11034 m, il s'agit de la fosse de l'océan pacifique la plus profonde. L'altitude est mesurée en relation à un point de référence, le niveau de la mer, les résultats sont relatifs, pas absolus!
  3. Pour mesurer la température on dispose de plusieurs mesures possibles qui dépendent des choix des références prises, les résultats seront donc relatifs.
  4. Pour se situer dans le temps, les hommes définissent une date de référence, l'année zéro, en deça, avant, cette année zéro les dates seront comptées négativement, au delà positivement.
  5. Quand on veut écrire le montant d'une dette on utlise un nombre négatif souvent écrit en rouge exemple : -18.5 €,
  6. ETC
 
 Ce fichier visualise avec l'image du thermomètre les entiers relatifs et montre en complément l'addition de ceux ci.

Fractions


Quand on veut simplifier une fraction, c'est à dire faire en sorte que numérateur et dénominateur soient plus petits, sans pour autant changer la valeur de la fraction, il suffit de diviser numérateur et dénominateur par le même nombre. Le diviseur le plus grand possible pour réduire la fraction concernée est le Plus Grand Commun Diviseur(pgcd).

addition_comaraison_fractionQuand on veut transformer des fractions pour qu'elles aient le même dénominateur on multipliera chaque  numérateur et  dénominateur par un nombre, bien choisi, pour chaque fraction. A la fin tous les dénominateurs seront  identiques et  minimum. Le multiplicateur ne peut être nul, égal à zéro, car alors le dénominateur serait nul, égal à zéro. Ces fractions pourront alors être additionnées ou soustraites. Cet aspect concerne le plus petit commun multiple (PPCM). pour additionner , soustraire, comparer des fractions on cherchera  le plus petit commun multiple des dénominateurs, afin de  donner, aux fractions un même dénominateur qui soit minimum. La comparaison des fractions est possible,  après les avoir réduites au même dénominateur, la plus grande est celle dont le numérateur est le plus grand.

 

Le fichier ci joint visualise deux fractions représentées par des portions de disque dont on peut modifier le fractionnement (dénominateur) et le nombre de "parts"(numérateur). Pour additionner ou soustraire ces parts , on va les rendre comparables puis les additionner ou soustraire, selon le mode d'emploi suivant:

    Additionner et soustraire deux  fractions visuellement.

    4 curseurs permettent de modifier les numérateurs et dénominateurs des 2 fractions qui vont être additionnées ou soustraites.
    l'addition est prévue par défaut. Cochez la case "soustraction" pour activer la soustraction. déplacer le curseur pour superposer les cercles.
   Cochez la case "plus petit dénominateur commun" pour découper les disques de façon compatible, en cochant vous faites apparaitre le curseur réponse.
   Faites glisser "réponse" pour visualiser  les résultats (y compris la simplification).
   


petit tableau nombres premiersParmi les nombres entiers certains ne sont divisibles que par eux-même et l'unité. Ce sont des nombres premiers, le tableau ci contre montre les premiers nombres premiers. et en cliquant ici vous obiendrez la liste des nombres premiers inférieurs à 400. D'autres sont des multiples de un ou plusieurs nombres premiers.Il existe des règles de divisibilité par certains nombres qu'il faut connaître avant d'envisager de passer le Brevet:

  1. divisibilité par 2, un nombre est divisible par 2 quand il se termine par 0 ou un chiffre pair( 2,4,6,8)
  2. divisibilité par 3, un nombre est divisible par 3 quand la somme des chiffres qui le constituent est divisible par 3. exemple 21 est divisible par 3 car 2+1=3
  3. Divisibilité par 4, un nombre est divisible  par  4 quand  le nombre constitué par les deux derniers chiffres est divisible par 4, (0.4, 0.8, 12, 16, 20 ...76, 80, 84,88,92,96.
  4.   divisibilité par 5, un nombre est divisible par 5 quand, il se termine par 0 ou 5.
  5.  divisibilité par 9, un nombre est divisible par 9 quand la somme des chiffres qui le constituent est divisible par 9. exemple 72 est divisible par 9 car 7+2=9 . ETC

  1. les critères ci-dessus sont ceux qu'il est impératif de connaître, mais on peut aller au delà, comme le fait ce site en donnant d'autres critères, dont je reprends celui ci : un nombre est divisible par 11 lorsque la différence entre la somme des chiffres de rang pair et la somme des chiffres de rang impair est un multiple de 11, et 0 est le premier multiple de 11. ETC
exemple 11979 est divisible par 11, car Sommme des chiffres de rang impair = 9+9+1=19 et somme des chiffres de rang pair =7+1=8, et 19-8=11 , donc 11979 est divisible par 11.

  Il existe plusieurs façons d'aborder le calcul du PGCD de 2 nombres.
  1. En utilisant l'algorithme d'Euclide décrit dans l'extrait de l'article Wikpédia quelque peu complété, attention le fichier risque de s'ouvrir sur le complément, en dernière page! On peut utiliser le logiciel Algobox pour mettre en oeuvre cet algorithme, il est ici, appliqué à 21 et 15 d'une part et à 7700 et 3185 d'autre part. Dans le site Geogebra on trouve des fichiers qui illustrent bien de façon géométrique cette question ,  "Dans la tradition grecque, en comprenant un nombre entier comme une longueur et un couple d'entiers comme un rectangle, leur PGCD est la longueur du côté du plus grand carré permettant de carreler entièrement ce rectangle". Découvrez ici un tel fichier, Avec les deux curseurs il est possible de faire varier les nombres dont on recherche le PGCD, ces 2 nombres définissent les longueurs des côtés d'un rectangle, le pgcd est la longueur du carré recherché. 
  2. En utilisant l'algorithme de Euclide et le logiciel "libre" Scratch , voici son script et le lien pour le télécharger , il ne démarrera pas automatiquement.
  3. Avec  géogébra, en utilisant la  zone  saisie, on peut faire apparaître dans la fenêtre algèbre le PGCD correspondant comme le décrit ce fichier.
  4. Avec un tableur, avec libreoffice la commande =PGCD(nombre1, nombre2, nombre 3 etc) permet de connaître le plus grand commun diviseur de nombres, pas forcément limité à 2. La simplification d'une fraction passe par la seule recherche du PGCD de 2 nombres, le numérateur et le dénominateur.
  5. facteur nombre premierEn  décomposant, pas à pas, chaque nombre en facteurs de nombres premiers, puis en identifiant les nombres premiers communs à chaque décomposition, le PGCD est le produit de ces nombres premiers à la puissance minimale rencontrée.

En synthèse voici la visualisation de ce qui est écrit plus haut, en utlisant 2 nombres 36036 et 16830.

Dans un fichier libreoffice ( tableur) on voit :

le pgcd de ces 2 nombres obtenus:

  1. en utilisant la fonction PGCD de libreoffice, l'ouverture du fichier *.ods permet de voir comment s'écrit cette fonction.
  2. en utilisant le tableur : pas à pas à pas, en exploitant, au passage,  la fonction QUOTIENT du tableur, on parvient à obtenir le PGCD 
  3. en décomposant pas à pas en nombre premier, avec l'aide de critères de divisibilité, puis en sélectionnant les diviseurs communs.
Un fichier pdf reprend la page précédente et y associe la visualisation géométrique de l’algorithme d'Euclide. 

Un peu plus loin avec Geogebra,

on peut obtenir la décomposition en nombre premier d'un nombre par 2 commandes :

Première commande : Facteurs[]


facteurs_60qui donne le résultat sous la forme d'une matrice


result_facteurs60la matrice  se comprend ainsi 60=2²*3*5 ,
la première colonne donne les nombres premiers facteurs,
la deuxième colonne donne la puissance du facteur de la ligne, exemple ici 2 est à la puissance 2.






Deuxième commande : Facteurs Premiers[]

facteurs_premiersqui donne le résultat sous la forme d'une liste

result_facteurs_premierde 60ici la liste1 donne 60=2*2*3*5

Enfin une commande

qui liste tous les diviseurs possible d'un nombre, c'est à dire toutes les combinaisons possibles des nombres premiers diviseurs à la puissance où ils se trouvent. Ci dessous le cas de 60:

diviseurs_de_60

qui donne


resultat diviseur de 6060 est divisible par 1, 2, ,3,4 (2*2), 5, 6(2*3), 10, 12(2*2*3),15,20(2*2*5),30,60

synrtese pour42L'image ci contre montre la commande ListeDiviseurs pour 42 et le résultat.

On peut alors déduire que 42 et 60 ont pour diviseurs communs possibles 2,3,6. 6 étant le plus grand des diviseurs communs à 42 et 60

Le pgcd de plus de 2 nombres.

On  a l'habitude de ne penser qu'au PGCD de 2 nombres, parce qu'on pense aux fractions et à leur simplification. Mais une liste de nombres a un PGCD , La méthode d'Euclide ne convient pas au delà de 2 nombres.  Il faut se rabattre sur 3 autres solutions.
Décompostion de chaque nombre en facteurs premiers, Le PGCD est la multiplication des facteurs premiers communs à tous les nombres à la plus faible puissance trouvé.

PGCD avec tableurLe tableur libreoffice avec la commande PGCD(nombre entier1, ...,...) donne le plus grand commun diviseur à une liste de nombre telle que ( 12;45;25)







Avec Géogébra , la commande PGCD[<liste nombres> que l'on renseigne ainsi PGCD[{105,75,135}], donne pour résulat  15.
105=15*7;75=15*5;135=15

Application pratique:

Un fleuriste a un lot de 105 roses, 75 tulipes, 135 glaïeuls. Il veut créer le maximum de bouquets constitués par ces fleurs, tous les bouquets étant constitués de la même proportion de chaque fleur, combien de bouquets peut il réaliser???
Réponse : le diviseur commun maximum est 15 , il peut réaliser 15 bouquets composés de 7 roses, 5 tulipes et 3 glaïeuls.(105=3*5*7; 75=3*5*5; 45=3*3*5)

Les différentes formes d'une même grandeur,

un nombre entier , fractionnaire , décimal peut être écrit sous d'autres formes . Le tableau ci-dessous montre colonne A des nombres, ils peuvent s'écrire sous d'autre forme, essayez  de relier les nombres colonne A à leur ou leurs correspondant colonne B ? tous les nombres colonne A ont au moins une correspondance colonneB , à l'inverse un ou des nombres de B ne correspondent à rien de la Colonne A.


les différentes formes d'une même grandeurE

En cliquant ici, vous obtiendrez un tableau ou seront reliés par un trait rouge le ou les bonnes correspondances
Et pour comprendre vous  trouverez ici l'explication des bonnes réponses avec un rappel des règles qu'il faut connaître pour bien identifier toutes les correspondances possibles.

Proportionnalité, π

Deux grandeurs sont proportionnelles quand on peut passer de l'une à l'autre en la multipliant ou en la divisant par un même nombre constant non nul. Dans le cas où l'on effectue une multiplication, cette valeur constante est appelée coefficient de proportionnalité. On rencontre  partout des cas de proportionnalité, ci dessous des exemples courants. π est le coefficient de proportionnalité exemplaire. 

 exemples de proportionnalités

Le tableau ci dessous donne quelques masses volumiques

tableau de masses volumique

Thalès

Thalès proportionnalitéLe théorème de Thalès permet d’illustrer la proportionnalité comme le montre le fichier Géogébra construit selon cet énoncé :  Soit un angle de sommet O, sur premier côté deux segments OA de longueur 1 et OB  de longueur modifiable à l'aide d'un curseur. Sur l'autre côté de l'angle α le segment OC de longueur modifiable à l'aide d'un curseur. Soit la parallèle au segment OA passant par B et coupant la demi droite OC en D. Qu'en conclure pour la longueur OD, les rapports OB/OA, OD/OC, AC/CD? Montrez que OD est proportionnel à OC, quel est le coefficient de proportionnalité? En faisant varier la mesure de l'angle α il est possible de modifier les plages des paramètres.

Calcul littéral


Equations

Ce fichier présente la résolution simple d'équations du premier degré, Il présente un résumé de la résolution simple par le calcul de l'équation, et en même temps une représentation graphique de celle ci, en considérant que la solution est l'abscisse du point d'intersection des deux droites représentant deux  fonctions linéaires et ou affines . C'est à dire résoudre 3x+8=-2x+5, c'est représenter les fonction y = 3x+8 et  y'=2x+5, la solution est l'abscisse du point d'intersection des deux droites . La seconde méthode fait appel à d'autres notions vues plus bas.

Fonctions

Coordonnées.

Ce fichier permet de comprendre ce qu'on entend par coordonnées. En déplaçant le point M vous verrez changer les coordonnées.
Pour aller plus loin, s’entraîner, il faut ici déplacer le point à la coordonnée indiquée, quand le point est bien placé le message "Bravo!" apparaît.

Fonction linéaire et affine:

Pour visualiser la différence entre ces deux fonctions cliquez ici , Le fichier montre l'image de y en fonction de x dans la fonction y=ax + b. Ce fichier permet de  varier, avec les curseurs, a et b, de -10 à 10,  par  intervalle de 0.2,  vous ferez apparaître les cas de figures possibles selon les valeurs de a et b et les commentaires s'adapteront à ces situations.

Pour s’entraîner à positionner des points d'une représentation graphique de ces fonctions un outil est proposé, le jeu consiste à positionner deux points de la droite en fonction de l'expression qui apparaît, j'ai, dans la mesure du possible, francisé le document original.
Pour apprendre à évaluer la pente de ces deux fonctions ce fichier présente des droites dont il faut calculer la pente.

Résolution "graphique" des systèmes de deux équations à 2 inconnues:


Deux outils permettent d'aborder cette question.
Le premier propose de chercher la solution au système d'équation
ax +by=c
a'x+b'y=c
Où a, b,c, a', b', c' prennent des valeurs aléatoires. On peut chercher la solution, puis la vérifier en cliquant sur "afficher la solution ". Elles est affichée sous la forme (la solution pour x, la solution pour y), c'est à dire les coordonnées du point d'intersection des 2 droites.

Le second propose d'écrire deux  équations, de faire apparaître la solution du système, comme ci-dessus.


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